Lors de la dernière année d’études, l’étudiant a encore la possibilité, malgré la réception de son diplôme, de prester des heures étudiantes jusqu’à la fin septembre de l’année concernée.
Ayant déjà un diplôme, cette personne correspond peut-être aux critères du poste vacant dans votre société. Vous pensez alors l’engager comme étudiant jusqu’au 30 septembre.
Est-ce une bonne idée? Non. Il est plus judicieux de l’engager directement dans un contrat classique.
En effet, le contrat étudiant pourrait être perçu comme une période d’essai. Or, comme vous le savez, la période d’essai a été supprimée le 1er janvier 2014.
En cas de contrôle, non seulement ce job étudiant peut être perçu comme une période d’essai mais également comme un abus. En engageant la personne comme étudiant plutôt que comme travailleur régulier, l’employeur bénéficie des cotisations de solidarité. Les cotisations de solidarité sont minimes comparées aux cotisations patronales d’un travailleur classique.
A la suite du contrôle, si cette attitude est assimilée à un abus, l’Office National de Sécurité Sociale peut vous demander de payer les cotisations patronales.
Le conseil serait d’engager l’étudiant qui avait une certaine fonction dans l’entreprise pour un poste totalement différent en tant que travailleur classique.