Notions générales

Comme nous l’avons déjà énoncé dans un article précédent, la période d’essai n’existe plus depuis 2014. Toutefois, il apparaît logique qu’un employeur souhaite se faire une idée de la personne qu’il souhaite potentiellement engager avant de l’engager d’où l’intérêt du test préalable à l’engagement.

En effet, si l’employeur ne peut tester le candidat à la tâche, il peut tout de même le tester par le biais de tests théoriques qui ont lieu dans le cadre de la procédure de sélection. Ainsi, l’objectif principal est de pouvoir se faire une idée des compétences de la personne passant l’entretien d’embauche pour le poste vacant.

Il est vrai qu’il n’est pas rare que les candidats doivent passer un test théorique pour évaluer les compétences techniques de la personne pour la fonction convoitée. Cela ne doit en aucun cas dissimuler une prestation de travail.

Caractéristiques du test préalable à l’embauche

A cet égard, pour éviter de confondre le test préalable et une prestation effective de travail, il convient de tenir compte de 3 éléments:

Formalités du test préalable à l’embauche

Pour que le test préalable à l’embauche soit réalisé dans les règles, il convient de réaliser une convention de test préalable mentionnant la durée du test, le fait que ce dernier n’est pas rémunéré et en quoi il consiste.

En outre, si le candidat est un chômeur, il conviendra de lui délivrer une attestation pour prouver qu’il s’est bien présenté.

Attention, si les règles ne sont pas respectées, ces tests pourraient être considérés comme des prestations de travail entrainant une régularisation: rémunération pour le temps presté, rédaction d’un contrat de travail, déclaration de la personne pour le jour de prestation, etc.